80% : c’est le taux d’humidité présent dans une salle de bain. Condensation sur les murs, les miroirs et les vitres ; odeurs de renfermé ou d’humidité, moisissures et tâches noires sur les murs et les joints du carrelage… Voici les signes d’une salle de bain mal ventilée.
Pour pallier aux problèmes, il existe différents systèmes de ventilation :
La ventilation naturelle est le premier moyen de renouveler l’air de votre salle de bain. Des grilles d’aération doivent être présentes sur les ouvrants des fenêtres. Ouvrir les fenêtres quelques minutes après une douche ou un bain, même en hiver, est fortement recommandé. C’est un geste simple, qui ne coûte pas cher et qui est d’autant plus important pour les fenêtres récentes, parfaitement étanches.
La ventilation mécanique ponctuelle est très bien pour une salle de bain dépourvue de VMC. La pose d’un extracteur d’air est une solution simple, peu couteuse et très efficace. Le principe : relier à l’interrupteur une turbine qui extrait l’air de la pièce pour le rejeter à l’extérieur de la pièce à chaque fois que la lumière est allumée. Il existe également des modèles appelés hygroréglables : ils sont activés, non pas en fonction de la lumière mais du taux d’humidité.
La ventilation mécanique globale est une solution pour un renouvellement total de l’air. Une VMC (ventilation mécanique contrôlée), simple ou double flux, s’impose. Elles sont obligatoires dans les constructions neuves depuis 1969 et la dernière réglementation thermique, la RT 2012 conseille davantage la pose d’un modèle double flux.
Si vous faites construire pas de problème de choix : la VMC est obligatoire. Si vous entreprenez un projet de rénovation, vous pouvez opter pour une VMC, mais les travaux de rénovation seront importants. La ventilation mécanique ponctuelle est un bon compromis pour une rénovation simple, tout en permettant un meilleur renouvellement de l’air. Quoiqu’il en soit, pensez à ventiler vous-mêmes la pièce en ouvrant les fenêtres de temps en temps !
